Stor(i)etta des nouilles croustillantes de Kim

Comme j’aime à le dire, j’ai vraiment mal commencé ma vie professionnelle. Quant tu commences dans une ville où tout le monde est sincèrement sympathique, quand tes collègues deviennent tes potes sans même te forcer, quant tu bosses pour une institution moderne et engagée…dur dur d’enchaîner. Google ? Barcelone ? Mmmhh, presque. J’ai commencé à Saint-Étienne, à la Sécu. Et vraiment, je ne suis même pas sarcastique quand je te dis tout ce que je viens de te dire. Sécu 4 ever. Et on en a même fait des boucles d’oreilles de ce slogan.

Un jour, au taf, on nous annonce l’arrivée d’une nouvelle. Kim. Va savoir si c’est à cause de mon frère qui m’a bercé avec Kim Wild ou juste le côté funky-fashion de ce prénom, mais quand on m’a annoncé l’arrivée de Kim, avant même de la voir, je savais qu’on allait être amies.

Et puis Kim est vraiment arrivée. Elle est arrivée avec un pantalon en velours jaune citron, taille haute, coupe cigarette, et un pull en mohair jaune et violet. Style pointu. Surtout à Saint-Étienne. Surtout à la Sécu. Une institution moderne certes, mais côté mode on est plus chemisettes que créateur d’avant-garde, soyons honnetes. Bon tu l’as compris, mon amitié avec Kim a commencé avec à cause d’un prénom, s’est concrétisé avec un pantalon jaune et s’est consolidé dans le TER et à la cafet Casino.
Cafet Casino et recettes ? Ça ne coûte pas plus de bien manger certes, mais avoue, tu te demandes si je vais te parler de (bonne) cuisine. Bah, on a failli jamais en parler.
Parce Kim, fait partie de ceux-là. Elle a ce truc qui fait tout sans que tu ne fasses rien. Un jour, elle m’a même fait un apéro tout fait à base du truc qui fait tout sans que tu ne fasses rien.  Ça osé aussi faire les spritz aussi le truc qui fait tout sans que tu ne fasses rien. Ce jour-là, nous avons testé notre amitié et je n’ai (presque) rien dit.

Et puis, je l’ai eu aux sentiments ma copine, je l’ai fait craquer : parce qu’elle aussi elle a une jolie histoire, une culture à partager. Elle a le plat de son enfance, le plat qui ne respecte aucune règle précise, qui parle d’elle, de sa famille, de finesse orientales et de saveurs vietnamiennes mélangées aux saveurs françaises…Une recette facile, créative et familiale, dont tu trouves les anecdotes et la recette ici !

Bon ce que je ne te dis pas, c’est que la vraie, vraie recette de son enfance, celle qui lui a fait briller les yeux de gourmandise est un plat à base de chips et Nuoc-mam…et Ninotchka ne reculant devant rien, on l’essaira aussi !

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